Talvolta, tra le mura di casa echeggia questa canzone molto orecchiabile. La canta mio padre, o almeno ci prova. Retaggio di un tempo ormai lontano, canticchia come in un mantra – o un disco rotto – le dieci parole del ritornello che ancora ricorda. Sempre quelle. Ora non avrà più scampo.
Françoise Hardy – Tous les garçons et les filles
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c’est qu’être heureux
Et les yeux dans les yeux
Et la main dans la main
Ils s’en vont amoureux
Sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule
Par les rues, l’âme en peine
Oui mais moi, je vais seule
Car personne ne m’aime.
Mes jours comme mes nuits
Sont en tous points pareils
Sans joie et pleins d’ennui
Personne ne murmure «je t’aime» à mon oreille
Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d’avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent très bien ce qu’aimer veut dire
Et les yeux dans les yeux
Et la main dans la main
Ils s’en vont amoureux
Sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule
Par les rues, l’âme en peine
Oui mais moi, je vais seule
Car personne ne m’aime.
Mes jours comme mes nuits
Sont en tous points pareils
Sans joie et pleins d’ennui
Oh! quand donc pour moi brillera le soleil?
Comme les garçons et les filles de mon âge
Connaîtrai-je bientôt ce qu’est l’amour?
Comme les garçons et les filles de mon âge
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans ses yeux
Et la main dans sa main
J’aurai le coeur heureux
Sans peur du lendemain
Le jour où je n’aurai
Plus du tout l’âme en peine
Le jour où moi aussi
J’aurai quelqu’un qui m’aime